L’ENSEIGNEMENT DUAL DANS LA FORMATION DES TRADUCTEURS-INTERPRÈTES DUAL EDUCATION IN TRAINING INTERPRETERS
Sanda-Maria ARDELEANU Présidente de la Délégation du Parlement roumain à l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), professeur, Université «Ştefan cel Mare» de Suceava, Roumanie
Rezumat
Chers Collègues, Voilà un sujet qui est dans le vent: l’enseignement dual! Tout le monde qui veut s’imposer en tant que spécialiste dans un domaine ou l’autre clame actuellement la nécessité de la formation par l’enseignement dual. Tous ceux qui veulent faire bonne impression, transmettre l’enthousiasme et la force du «connaisseur» dans les problèmes de l’enseignement moderne (ou postmoderne ou, pourquoi pas, post-post moderne) en parle avec emphase, en essayant d’utiliser le métalangage approprié pour un sujet qui este vieux comme l’enseignement on pour mieux dire, qui date du début du monde: proposer la formation des spécialistes à partir de la pratique dans le domaine, c’est-à-dire répartir le nombre des heures de formation de sorte que la pratique occupe 75% du quantum des heures de formation prévues. Comme, à mon tour, je voudrais vous faire bonne impression, j’ai choisi de vous parler des caractéristiques du système dual dans la formation professionnelle. J’ai utilisé pour cette présentation les idées du Rapport que M. Didier BERBERAT, Conseiller aux États en Suisse, a rédigé pour la Commission Éducation, communication et affaires culturelles de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, qui a eu lieu à Quagadougou (Burkina Faso) en mai 2013, mais aussi mon expérience directe en tant que professeure à l’Université de Suceava (Roumanie) ainsi que celle de députée – présidente de la Délégation du Parlement roumain à l’APF. Mes missions d’enseignement à l’Université d’État de Moldavie à Chişinău dans le cadre de plusieurs projets européens, grâce à Mme Ludmila ZBANŢ, Doyenne de la Faculté des Langues et Littératures étrangères, m’ont permis de constater sur le vif, dès les années 2000, l’importance que l’enseignement en République de Moldavie accorde à „l’enseignement dual” qui était mis en oeuvre bien avant l’apparition du syntagme. En d’autres mots, à Chişinău, on formait des traducteurs et des interprètes en utilisant les principes et les méthodes d’un enseignement dual à la façon de Monsieur Jourdain, c’est-à-dire sans le savoir. En Roumanie, à l’Université „Ştefan cel Mare” de Suceava, les germes d’un enseignement dual dans la formation des spécialistes traducteurs produisent des effets, mais, à partir de la circulation du terme „enseignement dual” nous devons reconnaître le besoin de cohérence du processus d’enseignement/apprentissage.